Au Canard Pékinois, Lausanne

Au Canard Pékinois est un très ancien restaurant chinois de Lausanne qui a ouvert en 1996 et qui n’a jamais changé de tenanciers. Un vieux de la vieille qui sait mener sa barque, car il est toujours là, malgré la pléthore de restaurants chinois existants. Il est aussi l’un des rares restaurants asiatiques à bénéficier du Label Fait Maison.

Le restaurant est situé au centre, à la place Chauderon, facilement accessible à pied, en bus et même en train, la gare est à moins de dix minutes en bus. En voiture, il n’est pas évident de trouver une place à proximité mais au pire, il y a le parking payant de Chauderon.

L’établissement est très grand avec une terrasse donnant sur une cour intérieure. Il y a facilement au moins huitante couverts, voire cent. Le cadre est sympathique, chic, richement décoré, très typé, à la façon des « vieux » chinois comme le Fook Moon, l’Empire du Dragon ou le Dun Huang par exemple. Mobilier en bois, petites tables, grandes tables rondes, chaises ou banquettes, ambiance tamisée, couleurs rouge sombre et dorée. Il y a bien sûr un aquarium comme tout restaurant chinois qui se respecte mais ici, il est sous nos pieds !

La carte est longue, le choix vaste, ce qui n’est pas surprenant pour un chinois. Il y a un très bon choix de dim sum, des plats classiques et particuliers comme la sole entière vapeur, porc rôti « cha shao rou ». le poulet basilic « chiew chow » et leur fameux canard laqué. Il y a un joli choix de plats végétariens et une carte de thés très fournie. Au niveau prix, c’est aussi l’un des plus chers de Lausanne.

Exemple de prix :
– potage aigre-piquant (13 chf)
– boeuf croustillant (34 chf)
– bière pression 50 cl. (8.50 chf)
– Coca Cola 33 cl. (5.30 chf)
– Henniez 75 cl. (9.50 chf)
– café (4 chf)

1er décembre 2022

Jeudi, 12h30, en solo, sans réservation. C’était loin d’être complet, mais il y avait un peu de monde. Je remarque souvent qu’ils ont une clientèle assez agée.

Le service était rapide, souriant, très, très attentionné, toujours prêt à remplir votre verre ou votre théaire, c’était presque gênant.  Il y avait beaucoup de monde au service, cinq ou six personnes ce qui est pas mal compte tenu de l’affluence

En entrée, des rouleaux sam si (15 chf). Ce sont des nems, Des rouleaux à base de farine de riz, farci aux porc et légume.

Ils étaient bons, croustillants, pas trop gras. Feuilles de salade iceberg bien fraîches, pas de menthe. Dommage pour la sauce qui allait avec, liquide, mais surtout fade.

Au Canard Pékinois, Lausanne

En plat, une assiette du jour, du poulet au basilic (22.50 chf).

J’aime beaucoup leur recette. La viande était bien tendre, bien qu’ils utilisent un peu de bicarbonate pour attendrir, car il y a toujours cet aspect un peu lisse en bouche, trop lisse pour être une viande 100% naturel. Quoi qu’il en soit, le goût est excellent, je pense la meilleure recette du coin, un goût bien équilibré, parfois doux, desfois salé, un peu amère.

J’adore également leur sauce piquante. Un mélange de piment et d’ail frit avec de l’huile. Il est croustillant, parfumé, pas trop piquant, ça relève bien les plats sans arraché la gueule ou mettre en sueur.

Désolé pour la photo, elle est dégueulasse, mais elle peut donner une idée de la quantité d’un plat du jour.

Au Canard Pékinois, Lausanne

En dessert, rien de spécial, deux boules de glaces (4 chf), parfums : noix de coco et mocca.

Au Canard Pékinois, Lausanne

Repas du 28 juin 2022

Repas entre amis, 4 personnes, un mardi soir, 19 heures avec réservation. Il y avait un peu de monde à l’ouverture du service, mais loin de la capacité maximum.

En entrée, nous avons pris des rouleaux sam si, 4 pièces (14 chf) et des raviolis vapeur « siu mai » au porc et crevette, 4 pièces (14 chf). Comme d’habitude, c’était très bon.

Au Canard Pékinois, Lausanne
Au Canard Pékinois, Lausanne

En plat, nous avons pris des travers de porc à la pékinoise (30 chf) que j’ai trouvé un peu sec, mais c’est le pêché mignon d’un de mes amis. Le poulet au basilic (33 chf) est l’un des plats favoris de mes deux autres amis et qui est aussi l’une des spécialités de la maison, j’aime beaucoup le goût cette sauce, un mélange équilibré entre un peu d’amertume, sucré et salé, en même temps corsé. Moi, j’ai pris la seiche frite au sel de piment (31 chf) qui est bon, mais pas autant qu’il y a une dizaine d’années. Nous avons accompagné nos plats de riz nature (4.20 chf) et de riz cantonais (5.50 chf). mention spéciale pour leur sauce piquante très parfumée qui n’est pas trop forte et avec beaucoup d’ail frit.

Au Canard Pékinois, Lausanne
Au Canard Pékinois, Lausanne
Au Canard Pékinois, Lausanne

Pour résumer, Au Canard Pékinois reste une excellente alternative au très grand nombre de restaurants chinois actuel qui proposent tous un peu la même chose, vous allez payer un peu plus, mais vous aurez un service, un cadre et une cuisine que je pense mieux que la moyenne.

Au Canard Pékinois
Place Chauderon 16
1003 Lausanne
+41 21 329 03 23
www.au-canard-pekinois.ch

Crédit photo : foodaholic

Canard Pékinois, Lausanne
Canard Pékinois, Lausanne
Canard Pékinois, Lausanne
Canard Pékinois, Lausanne

Sumo Yakitori, Genève

Le Sumo Yakitori est un restaurant japonais à Genève qui est spécialisé comme son nom l’indique, dans les brochettes. Ce restaurant existe depuis très longtemps, au moins 2007. J’ai toujours voulu y aller, mais à chaque fois que je mets les pieds à Genève, je me sens comme aspiré dans les restaurants à sushis.

L’établissement est situé dans le quartier des Pâquis, à une dizaine de minutes à pied de la gare, au n°15 de la rue Manthoux, il est plus près du lac que du côté rue de Lausanne. Si vous êtes en avance, profiter d’aller faire quelques pas sur les quais, la vue est sympathique, il y a le jet et c’est à l’ombre avec un petit air frais, pas trop désagréable quand il fait chaud.

Petite terrasse couverte sur le trottoir, pas très glamour, je ne suis pas allé visiter le restaurant, mais la décoration m’a semblé assez atypique et aussi petit, de plus j’imagine sans climatisation, il doit faire chaud, surtout avec les grills.

Ils sont ouverts uniquement les soirs du mardi au samedi. Fermés les midis, les dimanches et les lundis. Vente à l’emporter.

Une carte qui se focalise sur les brochettes en tout genres, mais surtout sur le poulet. Il y a également quelques entrées et plats classiques japonais comme l’unadon, oyako-don ou curry-don.

Exemples de prix : edamame (10 chf), soupe miso (6 chf), tofu froid (10 chf), gyoza (14 chf), unadon (30 chf), Asashi 33 cl. (10 chf), Arkinaz 50 cl. (5 chf), café (4 chf).

Les brochettes coûtent en moyenne entre 3 et 7 francs la pièce, celle au Saint-Jacques coûte 24 francs ! Ouch. J’ai été surpris par le prix des edamame à 10 francs, j’espère que la portion est gigantesque et le prix de la bière Asashi à 10 francs mérite aussi d’être mentionné.

Sumo Yakitori, Genève
Sumo Yakitori, Genève

Repas du 29 juin 2022.

En compagnie de ma fidèle amie gastronome qui me suis depuis plus de quinze ans, on découvre ensemble ce fameux restaurant de brochettes.

Nous étions installés sur la terrasse, j’avais le dos tourné au restaurant, mais il me semble que c’était une soirée très calme, je n’ai pas vu grand monde, mis à part le groupe à côté de notre table.

La commande se fait avec une liste à remplir, comme pour les sushis. Nous avons choisi pas mal de plats à partager. Les boissons et les premiers plats sont vite arrivés.

Les oshinko (10 chf). Des légumes en saumure, six sortes, étaient pas mal, variés, il y avait du gingembre, du radis décliné en trois couleurs, de petites tomates et je pense de petites prunes. 

Sumo Yakitori, Genève

Le nasu yaki (12 chf). Une aubergine grillée au feu de bois qui était particulièrement sympa, très fondant avec un goût fumé fort prononcé.

Sumo Yakitori, Genève

Les choses sérieuses ont démarré avec les brochettes kawa (5 chf) et hatsu (4 chf), qui sont peu communes, car ce sont des brochettes de peau et coeurs de poulet. Je suis comme Eric Cartman, j’adore la peau. Les coeurs de poulet étaient bons, fermes et souples, pour ceux qui ne connaissent pas, les coeurs n’ont pas d’odeur, ni goût particulier.

Sumo Yakitori, Genève

Les brochettes kamo (6 chf) et tuskune (4 chf), respectivement canard et boulettes de poulet étaient bonnes.

Sumo Yakitori, Genève

Le uzura yaki (15 chf). Une demi caille marinée façon sumo était pour moi le plat le moins interessant, car il était trop cuit, presque sec.

Sumo Yakitori, Genève

Mon amie a pris  un yaki onigiri (11 chf), une boule de riz grillée au feu de bois. Je n’ai pas goûté, j’ai pris à la place un classique bol de riz blanc (4 chf).

Sumo Yakitori, Genève

Les yakitori negiponzu (7 chf), du poulet avec oignon nouveau et gelée de ponzu était très sympathique, j’ai trouvé qu’il se mariait très bien avec mon riz blanc.

Sumo Yakitori, Genève

Pour résumer, dans l’ensemble, tout était bon, mise à part la caille. Le concept est sympathique, la cuisine bonne et plaisante, conviviale à partager. Le service était correct, mais il manquait un peu de convivialité. Les prix sont relativement onéreux, les pris paraissent petits, mais la diversité de la carte et les petites portions fait que si on ne se modère pas un peu, l’addition risque d’être salée.

Pour deux, 18 brochettes, 4 petits plats, 2 riz, 2 cocktails, une minérale et un café, 183 francs.

Sumo Yakitori
Rue de Monthoux 15
1201 Genève

+41 22 731 19 50

Crédit photo : foodaholic

La Galette, Lausanne

  Fin mai 2022, La Galette à Lausanne vient de rouvrir avec de nouveaux tenanciers. Dans les années 2000, c’était un bar à tapas où j’ai eu l’ccasion de passer quelques soirées quand j’étais plus jeune. En vingt ans, le nom est resté, mais il a surement eu le temps de changer à plusieurs reprises de propriétaires.

Il est situé en haut de la rue Saint-Martin, juste derrière l’hôtel de police. Un peu excentré, un quartier relativement calme.

C’est un petit établissement d’une vingtaine de places avec une petite terrasse. Le cadre a été rénové, simple, sympathique, sans décoration particulière.

Ils sont ouverts tous les jours, non-stop. Horaires de cuisine coupés.

Une carte d’inspiration internationale qui propose des tapas et des planchettes, des plats du jour et des cocktails.

Exemples de prix : plats du jour (17.50, 23.50 et 26.50 chf),  boeuf mariné (13.50 chf), wrap aux légumes (8.50 chf), frites artisanales (6/9 chf), moelleux chocolat, glace (11.50 chf), eau filtrée 50 cl. (3.90 chf), Henniez 50 cl. (5.50 chf), café (3.80 chf).

Repas du 2 juin 2022.

En fouillant Google Map à la recherche de restaurants, je tombe sur La Galette, un lieu que j’ai connu il y a plus de vingt ans et Je remarque qu’il y a du nouveau avec une nouvelle équipe, la carte m’a appâté, je me décide d’y aller en mode découverte.

Jeudi, 12 heures, sans réservation. Aucun client, même pas à la terrasse. Une personne en salle.

Soyons fou, j’ai commencé tranquillement par un cocktail … sans alcool. Un « temptation » (11 chf) qui est à base de fruits rouges, Il était coloré comme un milkshake fraise, bien servi, frais, peut-être un demi-litre peut-être. Un cocktail dominé par le goût de l’ananas et de la pastèque.

La Galette, Lausanne

En tapas, j’ai voulu tester le boeuf mariné (13.50 chf) et le poulet yakitori (11.50 chf). Je me suis ravisé après m’être renseigné sur la taille des portions, J’ai décidé de rester sage et de ne prendre que le poulet yakitori.

Heureusement, car il était bien servi. De la poitrine coupée en gros dés dans une sauce douce et servie dans un bol. Sympathique, mais un peu trop cuit à mon goût et je ne m’attendais pas vraiment à de la poitrine.

Le mot « yakitori » est peu trompeur, car « yaki » et « tori » se traduit par « poulet » et « grillé », ce qui n’est pas une erreur de leur part, mais dans mon esprit, quand je vois « yakitori », je pense directement à « brochette ».

La Galette, Lausanne

En plat, j’ai été attiré par le plat du jour au nom très gourmand. c’était un magret de canard et son nappage de foie gras, pomme de terre confite à l’huile d’olive et légumes (26.50 chf). Prometteur sur le papier.

Mais malheureusement, j’ai été un peu déçu. La viande était trop cuite à mon goût. Si je ne dis pas de connerie, un canard se sert généralement rosé, du moins, on me l’a toujours servi par défaut, rosé. La sauce n’avait pas le goût du foie gras.

À travers cette assiette, je sens un cuisinier qui a certaines envies, il y a une inspiration d’une cuisine un peu plus raffinée que la classique « entrecôte, frites, légumes ».

Sans parler de qualité ou de quantité, juste le prix de 26.50 francs pour un plat du jour, sans entrée, ce n’est pas commun. Celui du restaurant de l’hôtel La Paix (hôtel 4*) est à 26 francs. Le Chat Noir (15/20 G&M) est à 22 francs, tandis que la moyenne dans Lausanne, est à quoi, 16 à 20 francs avec souvent une salade ou un potage. Je sais qu’il y avait du magret et du foie gras, mais j’ai peur qu’ils ne vendent pas beaucoup de plats du jour à ce prix. 

La Galette, Lausanne

Pour s’excuser de la cuisson du magret, ils m’ont offert le dessert. Ils ont proposé un Banofie (9.50 chf) qui est le dessert signature du chef. C’est un dessert à base de caramel croustillant, banane flambée, mascarpone et crème fouettée.

Un dessert gourmand, sacrément calorique et sucré. Ça devrait plaire au bec sucré, mais un peu trop pour moi.

La Galette, Lausanne

Pour résumer, j’ai trouvé le lieu sympathique, mais d’un point de vue culinaire, je n’ai pas vraiment été emballé, cependant, l’ouverture est encore récente, il faut en tenir compte. J’espère que c’était simplement un « mauvais » jour.

J’ai beaucoup apprécié le temps passé à discuter avec la personne en salle qui n’est pas le patron, c’est un ancien restaurateur qui a de l’expérience.

La Galette
Rue Louis-Auguste Curtat 13
1003 Lausanne
+41 78 205 16 10
www.lagalette.ch

Crédit photo : foodaholic

Mandarine, Clarens

Ouvert depuis 2016, la Mandarine est un café restaurant chinois qui a remplacé le buffet de la gare à Clarens qui était il me semble un lieu de rendez-vous pour les gens du quartier et qui proposait aussi des spectacles.

Le restaurant est situé juste en face de la gare, tellement près que l’on sentirait presque le souffle des trains quand ils passent. Quelques places de parking juste à côté du restaurant ou celui de la gare à proximité.

Ils sont ouverts tous les jours, fermés les lundis soir, ils ouvrent assez tôt, probablement pour les cafés, ils restent ouverts les après-midi. Horaires de cuisine coupés. Vente à l’emporter, Service de livraison.

L’établissement est assez petit avec aussi une petite terrasse. Le cadre est assez rustique, style bistrot, brasserie, c’est assez vieux, ancien.

La carte propose une cuisine chinoise très classique à des prix assez concurrentiels.

Exemples de prix : salade de poulet (7 chf), rouleaux de printemps, 2 pces (9 chf), plats au poulet (19 chf), plats au canard (22 chf), plats au porc (21 chf), plats aux crevettes (24 chf), riz nature (3 chf).

L’établissement me semble être géré de manière familiale, le mari en cuisine, la famille en salle, secondée par une autre personne. Un service correct, souriant, ils parlent mandarin et un français compréhensible. 

Dernière visite : le 26 mai 2022

En visite chez des amis à Chernex, on voulait manger quelque part. Le restaurant du Majestic était complet, première table libre à 21 heures. On s’est déplacé à la Brasserie de la Gare à Chernex, mais ils ne pouvaient pas nous prendre sans réservation, puis nous avons téléphoné à Tramontana, le restaurant était fermé et ils avaient l’air de faire la fête. C’est comme ça que nous avons fini à la Mandarine.

Repas à trois sur leur terrasse avec vue sur les rails, le restaurant semble avoir su garder les habitués du quartier qui fréquentaient le Buffet de la Gare. Il y avait beaucoup de va-et-vient de livreurs, ce qui ne m’étonne pas au vu des prix.

Quelques traditionnelles chips de crevettes pour débuter le repas.

En entrée, mon ami a pris un potage aigre piquant (7 chf) et son amie des frites, oui, frites ! Ce n’est pas à la carte, mais elle en a eu envie en regardant la table à côté en manger.

Moi, j’ai pris des raviolis vapeur au porc (9 chf) qui étaient correctes.

Mandarine, Clarens

En plat, allez savoir pourquoi, j’ai choisi des ailes de poulet à l’ail (19 chf). Bien sûr, il ne faut pas s’attendre à des ailes de la viande fraîche, bio et suisse. C’était correct, pas trop gras, croustillant, mais un peu cuit trop longtemps, la viande n’était pas vraiment juteuse, même un peu sèche.

Mandarine, Clarens

Mon ami a choisi une entrecôte parisienne de boeuf émincée à l’ail et chili (22 chf). Un plat correct qui sentait bien l’ail, mais ce n’était pas piquant.

Mandarine, Clarens

La troisième personne a choisi des nouilles sautées aux légumes (13.80 chf). Un plat assez bien servi, très correct pour son prix.

Mandarine, Clarens

En dessert, j’ai pris un classique mochi au thé vert, il était bon, rien de particulier, c’est le même que la plupart des restaurants. Mon ami a pris des beignets de bananes, qui généralement accompagné d’une boule de glace vanille dans les autres restaurants asiatiques, mais chez eux, non.

Mandarine, Clarens

Pour résumer, ce n’est pas une adresse que je qualifierais d’incontournable, c’est une cuisine très standard, mais à des prix très attractif. Sauf si vous êtes du coin, il ne vaut malheureusement pas trop la peine de se déplacer spécialement, car il y a bien d’autres restaurants chinois à Montreux ou Vevey.

Mandarine
Rue du Collège 5
1815 Clarens
+41 21 964 50 50
www.restaurantmandarine.ch

Crédit photo : foodaholic

Chez Ho, Paudex

Chez Ho est un restaurant chinois à Paudex ouvert fin 2018 et qui propose une cuisine asiatique, mais principalement chinoise. Les patrons,  John Ho et son neveu Ben ont tenu auparavant pendant de longues années le Jardin d’Asie à Lausanne. Des restaurateurs expérimentés avec un bon sens commercial qui ont su fidéliser leur clientèle, malgré un contexte difficile : problème sanitaire, petite commune, quatre restaurants presque voisins, forte concurrence asiatique dans la région, mais le restaurant marche plutôt bien, souvent plein, .

L’établissement est situé au centre de la commune, juste à côté de la station service Agrola. Quelques places de parking réservées aux clients, des zones bleues à proximité et deux lignes de bus relient le centre de Lausanne en une quinzaine de minutes.

Ils sont ouverts du lundi au samedi, fermé les dimanches et les lundis soirs. Cuisine dès 11h30 et 18h30. Vente à l’emporter.

Le restaurant est de taille moyenne, deux salles et une terrasse, une soixantaine de couverts à l’intérieur. Un cadre soigné, des murs jaunes, un mobilier en brun foncé, parquet en bois clair, c’est presque austère comparé à certains restaurants chinois très typés. Il y a aussi le fameux fond sonore traditionnel chinois qu’on a tous déjà entendu quelques parts. La décoration est dans le style asiatique tout en restant soft.

La carte est bien fournie, assez classique avec des plats chinois et malaisiens. Ils proposent quotidiennement deux plats du jour, on peut choisir l’un ou l’autre, mais également les deux en même temps, une flexibilité intéressante pour les indécis.

Exemples de prix : plats du jour (17 chf), potage aigre piquant (8 chf), siu mai au poulet et crevette, 4 pces. (8 chf), poulet au curry rouge (24 chf), riz nature (3 chf), Tsing Tao 33 cl. (5.50 chf), San Pellegrino 50 cl. (5 chf), thé jasmin (5 chf), café (3.80 chf).

Dernière visite : 5 mai 2022.

Un jeudi soir, nous étions six, il y avait du monde, c’était presque plein. L’accueil était rapide et souriant. Trois personnes en salle dont les patrons, un service attentionné et souriant. Une cuisine avec deux cuisiniers qui ont su bien gérer le service avec des attentes très raisonnables. 

Quelques traditionnelles chips de crevettes, histoire de grignoter et patienter.

En entrée, j’ai pris une paire de nems au porc et crevette (7 chf ). Ils étaient bons, bien croustillants, pas trop gras, feuilles de menthe, salade iceberg. Ah ces fameuses feuilles de salade qui ne veulent pas se laisser rouler autour des nems, mais cette fois, elles se sont facilement laissées faire !

Pour avoir moi-même utilisé des nems « achetés », je peux confirmer que ceux-là sont faits maison par rapport au visuel, la taille, la farce et la texture. Entre nous, ceux à midi, en entrée avec les plats du jour, ne sont pas faits maison, pour une question de prix, ce que je comprends parfaitement, ils sont d’ailleurs aussi très bons.

En plat, le canard rôti désossé (28 chf) était bon, globalement pas trop sur cuit, mais un peu moins aurait été plus à mon goût. En général avec les viandes, je peine dès que ça dépasse une cuisson « rosé ».

Encore une fois, il faut faire attention avec les canards dans les restaurants asiatiques. Beaucoup achète des filets de canard rôti sous vide et surgelés, de provenance Chine ou Thaïlande, et je ne vous parle même pas du prix d’achat ! Ces filets sont souvent « réchauffer » au wok ou à la friteuse, c’est pour cela quand c’est mal fait, ils sont souvent trop cuits et secs. Les restaurants asiatiques qui préparent encore eux-mêmes des canards laqués ou rôtis, c’est rare.

Le riz nature était bon, bien cuit, pas trop sec, une portion correcte. Peut-être un peu petit si vous le considérez comme l’essence, le centre du repas et pas juste une garniture.

Pour résumer, c’est un bon restaurant chinois, j’y vais régulièrement depuis leur ouverture pour manger sur place ou prendre à l’emporter. Des manières, un service plus « occidental » que les restaurants asiatiques habituels. 

Chez Ho
Route du Simplon 22
1094 Paudex
+41 21 791 09 09
www.restaurantchezho.ch

Crédit photo : foodaholic

Chez Ho, Paudex
Chez Ho, Paudex
Chez Ho, Paudex
Chez Ho, Paudex