GrandCoeur, Paris

Le GrandCoeur est un restaurant & brasserie française à Paris, il est situé dans le 4e, le quartier des Marais. Une table portée par le chef Mauro Colagreco, connu pour son restaurant 3*, le Mirazur à Menton.

L’établissement se trouve au milieu d’une cour pavée qui est entourée de studios de danse. Une salle avec un côté rustique avec ces pierres brutes et poutres, la terrasse peut être couverte, mais il manque un peu de confort avec ces petites tables et chaises pliantes en métal.

Ils sont ouverts tous les jours, horaires coupés.

La carte propose une cuisine simple et très alléchante à la lecture et aussi fort abordable.

Exemples de prix : finocchina (17), poulpe de roche (24), linguine de homard (48), poisson sauvage pêché à la ligne 33), assortiment de fromages (17), eau minérale 75 cl. (6.50), café (2.80).

Samedi 9 juillet 2022

5e et dernier jour de notre séjour « Paris GT 2022« , repas de midi.

Réservation pour trois personnes à 12h30. Nous avons mangé sur la terrasse sur fond de musique des écoles de danse autour. Les mangent assez tard, même à 12h30, il n’y avait personnes, mais la terrasse s’est vite remplie.

Nous sommes deux a avoir succombé aux charmes du gaspacho de poivron, cerise et maquereau (19) qui a été une  grosse surprise. Un plat qui claquait visuellement, haut en couleur, frais, délicieux et gourmand, un maquereau sublime.

Pendant toute la semaine, j’ai espéré pouvoir trouver un super bon maquereau dans un japonais et de pouvoir en manger jusqu’à plus faim et ce n’est que le dernier jour que je le trouve et en plus dans une brasserie française.

GrandCoeur, Paris

Le troisième comparse a choisi le cecina de bœuf wagyu et son pain à l’ail (18).

GrandCoeur, Paris

En plat, mon ami a pris une seconde entrée, un vitello tonnato aux câpre, copeaux de parmesan (19). Apprêté différemment de la classique sauce au thon épaisse qui nappe les tranches de veau. La version du GrandCoeur était bien plus élégante et surtout appétissante, rien que la couleur des tranches de veau faisait très envie.

GrandCoeur, Paris

En plat, j’ai pris une suggestion du jour, c’était un tartare de boeuf (29) accompagné de quelques pommes de terre rôties bien fondantes. Un tartare simple et bon, une viande tendre, bien coupée, bonne taille.

GrandCoeur, Paris
GrandCoeur, Paris

Notre amie a choisi en plat, une entrée, un arlequin de tomates et burrata (19). Une entrée colorée qui m’a parue assez copieuse.

GrandCoeur, Paris

En dessert, notre amie n’a pas su résister à l’appel du clafoutis aux cerises (14) qui était plus gateau que flan, le rendant assez copieux, mais pas moins gourmand.

GrandCoeur, Paris

Pour résumer, cette adresse a été une très belle surprise, le gaspacho et maquereau était simplement sublime, parmi mes plats préférés de tout notre séjour. J’ai remarqué après coup qu’un café nous a été facturé en plus, mais bon, à 2.80€, le moins cher de notre séjour, pas quoi de faire des histoires. 

GrandCoeur
41 rue du Temple
75004 Paris, France
+33 1 58 28 18 90
www.grandcoeur.paris

Crédit photo : foodaholic

enYaa, Paris

Le enYaa est un restaurant japonais à Paris qui propose une cuisine japonaise créative, il est situé dans le 1er dans une rue discrète et tranquille qui longe le Jardin du Palais Royal.

C’est un restaurant de taille moyenne avec trois salles qui comportent un comptoir « à la japonaise » et une salle de dégustation. J’ai bien aimé le cadre : simple, en mélangeant contemporain et rustique avec des matériaux brut ou pierres apparentes.

Ils sont ouverts du mardi au dimanche, horaires coupés, fermés les lundis.

Les menus omakase et dégustation sont mis avant, il y a aussi des plats à la carte et quasiment pas de sushis ou sashimis. Grand choix de sakés et champagnes.

Exemples de prix : dégustation (120), omakase (180), soupe miso (4), riz nature (4), anguille grillée (35), Chateldon 75 cl. (8), thé hoji/genmai (3.50), café (3.50).

Ryô, Paris

Navré, la photo n’arrive pas vraiment à retransmettre l’atmosphère particulière que j’avais ressentie sur le moment.

Au fond à gauche se trouvent les toilettes, une ambiance un peu médiévale, on aurait dit des cellules avec une grosse porte en bois. Priez pour avoir un besoin silencieux, car si la salle à manger est un peu éloignée, il y a une sorte de salle de dégustation à quelques mètres.

enYaa, Paris

Vendredi 8 juillet 2022

4e jour de notre séjour « Paris GT 2022« , repas du soir.

Réservation pour 19 heures pour trois personnes. Nous étions dans la salle de droite en entrant. Vide au début, mais ce sera complet par la suite.

Deux, trois personnes en salle. Un service sympathique et décontracté.

Huître frite, figue et fève, sauce au gingembre épaissie (18). J’adore les huîtres frites, mais là, c’était simplement des huîtres passées à la farine puis frites, je pensais plus à des kakifurai ou des tempuras. C’était sympathique, mais deux huîtres et quelques fèves pour 18€, c’est assez cher,

enYaa, Paris

Le sushi de maquereau (10) est selon la serveuse l’une des spécialités du chef. Il était preparé d’une façon peu répandue,  de la même façon que mon chef Toshio Kojima le préparait quand j’étais apprenti au Ko-An à Lutry, il y a plus de dix ans, mais malheureusement, il n’était pas aussi bon, le maquereau était moins fondant, moins lisse, trop cuit par acidité. 

enYaa, Paris

Mon amie a choisi une tempura de légumes de saison (20) qui m’a paru plutôt appétissant. La friture avait l’air légère et pas trop grasse.

enYaa, Paris

J’ai testé le sushi “Témaki” de bœuf Wagyû tartare et œufs de saumon (21) qui était très bon et gourmand. C’est le plat qui m’aura le plus plu du repas, j’ai beaucoup apprécié le jeu de texture, 21€ quand même.

enYaa, Paris

Les sushis “Nigiri” de thon rouge et thon gras (21) étaient corrects, bons. Honorable si on considère que les sushis ne sont pas la spécialité de la maison. C’est une portion de 2 pièces de thon rouge et 2 pièces de thon gras.

enYaa, Paris
enYaa, Paris

En plat, j’ai pris une tempura de langoustine et daurade, haricots frits, bisque et dashi (35) qui était bon, mais la daurade était trop cuite. J’ai trouvé le dashi et les haricots un peu superflu, une sauce à « tempura » traditionnelle  à base de dashi, soja, gingembre et radis râpés aurait été plus gourmand.

Mon ami a pris le filet de bœuf Simmental grillé au Binchôtan, sauce “Oroshi ponzu” (45).

enYaa, Paris
enYaa, Paris

Un repas en demi-teinte, mais qui s’est fini par de belles notes de douceur avec une cerise en compote et gelée, panna cotta de Sencha et glace pistache (12), un abricot en sorbet et confit, gelée de verveine (12) et un flan au thé grillé et caramel (10). Des petits desserts légers et gourmands.

enYaa, Paris
enYaa, Paris
enYaa, Paris

Pour résumer, dommage, un peu déçu de ce dernier restaurant japonais de notre séjour. La carte m’avait vraiment plue à la lecture, mais dans l’assiette, ce n’était pas ça, pas mauvais, correct, mais je m’attendais à autre chose, surtout que les prix étaient assez élevés.

6 entrées, 3 plats, 3 desserts, 2 minérales, 2 thés, 2 cafés. Environ 280€ pour trois personnes, dont une petite mangeuse.

enYaa
37 Rue de Montpensier
75001 Paris, France
+33 1 40 26 78 25
www.enyaa-paris.com

Crédit photo : foodaholic

Sushi B, Paris

Le Sushi B est un restaurant japonais gastronomique à Paris qui est situé dans le 2e à côté du Square Louvois. En 2022, il possède 1* Michelin depuis 2019. Il fait parti d’un « chaîne », car le nom existe aussi à Villars (CH), Ginza (JP) et Milan (IT), mais qui semble fermé maintenant.

C’est minuscule, c’est un restaurant de poche avec juste huit places au comptoir. Un cadre moderne, sobre, austère, très simple, presque sans décoration.

Ils sont ouverts du mercredi au dimanche, horaires coupés, fermés les lundis et les mardis. Les services commencent à 12h30, 19h00 et 21h30, pas avant, ni après.

Il n’y a pas de menu à la carte. Deux menus omakase à midi et 1 le soir. Pas de menu végétarien.

Exemples de prix : menu sushi, midi (78), menu omakase midi (110), menu omakase, soir (190), eau minérale 75 cl. (8), bière Asashi 33 cl. (10), thé vert / grillé (10). café (5)

Sushi B, Paris

Vendredi 8 juillet 2022

4e jour de notre séjour  « Paris GT 2022« , repas de midi.

Réservation pour trois personnes, 12h30. Six clients en tout. Informations bancaires demandées lors de la réservation, des frais seront facturés, 70€ à midi et 140€ le soir par personne en cas d’annulation tardive, non présentation ou convive manquant.

Leur site web vaut le coup d’oeil pour la longue liste de « règles » à respecter. J’ai eu un peu peur, mais au final, le repas s’est bien passé.

Nous avons choisi le menu sushi (78) :  amuse-bouche, sushis, dessert.

Le repas a commencé par un tofu au sésame frit qui était très chaud, la première bouchée à mordre avec précaution. C’était rigolo, mou, moelleux, un peu comme un soufflé en moins aeré.

Sushi B, Paris

Duo de petites entrées avec des nouilles de seiche en sauce et une boulette de volaille froide.

Sushi B, Paris

Le chef travaille par séquences, il préparait les sushis par groupe. Nous étions six clients, il préparait pour la personne seule, puis mes amis et moi, ensuite un couple. Il change de poisson et recommence.

Des sushis d’excellente qualité, ils seront les meilleurs sushis que nous avons pu trouver et déguster durant notre séjour à Paris. Les sushis étaient fins, légers, préparés avec beaucoup de minutie. Le riz vinaigré était différent, probablement une recette avec du vinaigre rouge ou du vin. Le chef Isao Horai était très méticuleux dans ses préparations, précis avec un mouvement perpétuel, c’était un spectacle presque envoutant.

Le chef nous a préparé de la barbue, seiche, langoustine, chinchard, saumon sauvage, thon rouge, thon gras, anguille grillée, maki thon gras et shiso et omelette façon castella, très peu sucrée.

Tous les sushis étaient très bons, mais le chinchard était pour moi au-dessus du lot, suivi du thon gras et de l’anguille.

Nous n’avons pas eu le traditionnel gingembre mariné, mais des fines lamelles de daikon mariné qui étaient doux, acidulées, croquantes, c’était beaucoup plus facile et agréable.

Nous avons eu la possibilité de commander quelques pièces en plus, nous avons donc sauté sur l’occasion et avons repris du chinchard (8) et du thon gras (18). Nous avons commandé sans connaître les prix, heureusement que nous avons été raisonnables, car à 18€ le nigiri de thon gras, nous aurions pu finir sur la paille.

Sushi B, Paris
Sushi B, Paris
Sushi B, Paris
Sushi B, Paris
Sushi B, Paris
Sushi B, Paris
Sushi B, Paris
Sushi B, Paris
Sushi B, Paris
Sushi B, Paris

En dessert, glace au riz avec quelques gouttes d’huile d’olive et un chou au thé vert.

Sushi B, Paris
Sushi B, Paris

Pour résumer, c’était excellent, un japonais dans la plus pure tradition avec ses codes, on mange comme le chef a prévu de manger ses sushis, il vous sera demandé si la quantité de wasabi est convenable, mais ça s’arrête là, ne pensez même pas à tremper vos sushis dans de la sauce soja.

3 menus sushi, 4 chinchard, 4 thon gras, 2 minérales 75 cl, 2 thés à volonté, 1x bière et 3x cafés, environ 400€ pour trois personnes.

Pensez à passer aux toilettes, experience ludique garantie.

Sushi B
 5 rue Rameau
75002 Paris, France
+ 33 1 40 26 52 87
www.sushi-b-fr.com

Crédit photo : foodaholic

Sushi B, Paris

Marsan, Paris

Marsan est le restaurant gastronomique 2* Michelin (2022) à Paris d’Hélène Darroze, connue comme jurée de l’émission Top Chef, elle a également d’autres restaurants étoilés dont un 3* à Londres. Marsan est situé dans le 6e à Saint-Germain-des-Prés.

L’établissement est grand, sur deux étages, il abrite plusieurs concepts. Au rez, « la table de partage », une très grande table de ferme de vingt couverts ainsi que la cave. À l’étage, « la table du chef », une table située devant la grande cuisine ouverte pouvant accueillir jusqu’à sept convives et permettant de voir la brigade en direct. Puis « la salle à manger » avec un cadre chic, lumière très tamisée, grandes tables, de jolis volumes et espaces.

Ils sont ouverts du mardi au samedi, horaires coupés, fermés les dimanches et les lundis.

Différents menus selon les concepts. Celle de la salle à manger propose un menu pour le déjeuner et un le soir en deux versions.

Exemples de prix : menu déjeuner (95), menu 6 services (175), menu 9 services (225), San Pellegrino (7€), thé vert gyokuro (7), café (7).

Marsan, Paris

Jeudi 7 juillet 2022

3e jour de notre séjour « Paris GT 2022« , repas du soir.

Réservation pour trois personnes, 19h45. Restaurant complet. Une garantie bancaire a été demandée lors de la réservation (en ligne), en cas d’annulation tardive, non présentation ou convive manquant, des frais de 175€ par personne seront facturés.

Nous avons tous choisi le menu en 6 services (175).

L’anchois des pêches de la Côte Basques
salade de haricots verts, groseilles et amandes fraîches,
stracciatella, poutargue royale

ou

Caviar Krystal (+55)
thon rouge, melon, bouillon d’algues

* * *

Foie gras de canard des Landes
cardamone, cerises bigareaux, gelée à éla kriek,
pistaches et fleur de sureau

* * *

Rouget grondin, pavé cuit sur binchotan
courgettes, olives et basilic
vinaigrette, jus de rouget, aïoli au youzu kosho

* * *

Agneau de lait des Pyrénées
selle en rognonnade, chuletilla grillée
artichaut violet, pistou à la menthe, jus aux câpres

ou

Boeuf Wagyu A5 de Gunma (+85)
filet grillé, carpaccio à la crème d’ail rose
oignon calçot laqué, jus de boeuf au poivre vert

* * *

L’ardi Gasna d’estives
confiture de cerises noires

* * *

Autour du chocolat Nyambo et du thé rouge

ou

Baba au rhum (+18)
rhubarbe et chantilly à la vanille bourbon

Le repas a commencé par quelques tuiles aux parfums différents et un amuse bouche à base de maquereau cru, romarin frais ciselé à table, à manger comme un tacos, rigolo, mais surtout délicieux, j’ai adoré.

Marsan, Paris
Marsan, Paris

1er service :

Mes amis ont choisi l’anchois des pêches de la Côte Basque … accompagne une salade de haricots verts de chez Patricia Dondaine, de groseilles et d’amandes fraîches, straciatella, poutargue royale.

Je me suis laissé tenter par la surprenante association du caviar Krystal du lac aux mille mots … avec thon rouge de St Jean de Luz et le melon piel del sapo, bouillon d’algues légèrement fumé, caviar noir de la rivière Amor.

C’était excellent, un plat très frais et gourmand, légèrement acidulé, doux, croquant.

Marsan, Paris
Marsan, Paris

2e service : Le foie gras de canard des Landes trié par Robert Duperier … légèrement assaisonné de cardamone noire d’Inde, puis confit, cerises bigareaux, gelée à la kriek, pistaches de Sicile et fleurs de sureau.

C’était bon et fin, des goûts subtils, le fois gras était fondant.

Marsan, Paris

3e service : le gros rouget grondin de Saint-Jean de Luz … pavé cuit sur le binchotan … courgettes blanches, olives Taggiasches et basilic en vinaigrette de pépins de tomates relevée de harissa, jus de rouget, aïoli au yuzu kosho.

Un plat qui claque, la vinaigrette et l’aïolia ont donné beaucoup de punch à un rouget très bien cuit.

Marsan, Paris

4e service :

Mes amis ont pris le boeuf Wagyu A5 de la préfecture de Gunma au Japon … filet grillé à la cheminée, carpaccio à la crème d’ail rose de Lautrec … oignon calçot laqué, jus de boeuf au poivre vert fermenté.

J’ai goûté au filet et oh mon Dieu, que c’était tendre, je n’ai jamais mangé un morceau aussi délicieux et fondant. J’ai déjà eu l’occasion de manger du boeuf de Kobe, mais ça n’avait rien de « délicieux », intéressant, fondant, mais gras et écoeurant à la longue. Comme le carpaccio, intéressant, très beau visuellement, persillé, mais trop gras en bouche. Il y avait aussi une sorte de ragoût au goût corsé dressé sur une sorte de pain chinois, mentionné nulle part.

Marsan, Paris
Marsan, Paris
Marsan, Paris

J’ai pris l’agneau de lait des Pyrénées Axuria … la selle est rôtie en rognonnade, la chuletilla est grillée au barbecue … artichaut violet comme à Rome, pistou à la menthe, jus aux câpres de Pantelleria.

C’était délicieux, la viande était tendre et juteuse, les rognons en mousse, artichauts très grillés, croustillants.

Marsan, Paris

5e service : L’ardi Gasna d’estives de la vallée d’Urkulu … sélectionné par Béñat, notre fromager à Saint-Jean de Luz, confiture de grosses cerises noires d’Itxassou.

Le fromage a été râpé à table sur une tuile façon « merveille ». Mon amie a adoré ce plat, mais moi, je n’ai pas pu. L’odeur de ce fromage de Brebis au parfum puissant, m’a un peu retourné l’estomac, cela allait encore avec la délicieuse confiture, mais je n’ai pas réussi sans.

Marsan, Paris

6e service : autour du chocolat Nyambo du Ghama au thé rouge de Chine fumé … la noisette s’invite pour un jeu de texture. 

Une note de douceur pour finir. Un dessert frais, doux et croquant, légère amertume.

Marsan, Paris

Mon amie a opté pour le véritable baba, signature de nos maisons … il est imbibé de l’armagnac Darroze de votre choix et accompagné de rhubarbe Goliath de chez Mathieu Vermes cuite en croûte de sucre et de rose et de chantilly à la vanille bourbon caramélisée.

Elle avait le choix entre trois armagnacs d’âges différents, elle a apprécié le baba et la chantilly, mais pas trop la rhubarbe que j’ai mangé, c’est vrai qu’elle était hyperacide, j’ai presque versé une larme.

Quelques mignardises pour accompagner nos cafés en fin de repas : chocolat, gâteau, guimauve, dommage, mais c’était beaucoup trop sucré, lourd et dense.

Marsan, Paris
Marsan, Paris
Marsan, Paris

Pour résumer, nous avons passé une bonne soirée, malgré une table forte bruyante, nous avons eu du mal à parler entre nous, mais cela aurait pu être pire, on aurait pu être assis à côté de leur table.

Jolie prestation globale de l’équipe en salle avec une mention pour le directeur, le sommelier ou les personnes à l’accueil, dommage pour les quelques personnes un peu « fermées », ils ont juste fait leur travail, mais sans plus, sans échanges. Nous avons salué la cuisine en sortant, mais nous avons reçu aucune réponse.

Très beau menu dans l’ensemble avec quelques plats excellents, mais les mignardises étaient trop sucrées.

Dommage pour les eaux minérales qui ont été facturées à l’unité, mais je ne suis pas plus étonné que ça, c’est pareil en Suisse, La bonne surprise c’était d’avoir eu un « forfait » eau à volonté chez La Scène.

3 menus « 6 services » (1  caviar, 2 wagyu, 1 baba), 1 verre de vin rouge, 5 bouteilles d’eau, 2 cafés, 1 thé, environ 840€.

Marsan
4 rue d’Assas
75006 Paris, France
+33 1 42 22 00 11
www.marsanhelenedarroze.com

Crédit photo : foodaholic

Komatsubaki, Paris

Le Komatsubaki est un restaurant japonais à Paris situé dans le 8e.

C’est un petit restaurant sur deux étages. Au rez, une petite pièce utilisée comme hall multi usages avec un comptoir où il y a des futs de bière stockés en dessous, un accès à une réserve et les toilettes. Le restaurant est situé à l’étage, il y a un comptoir de dix places, une table de quatre et une pièce japonaise pouvant accueillir six à huit personnes. Un cadre japonais classique, simple, austère, lumineux, quelques décorations. Une ambiance calme, un service traditionnel et décontracté.

Ils sont ouverts du mardi au dimanche, uniquement le soir.

Pour le moment, pas de choix à la carte. Trois menus omakase à choix, un orienté sushi, un autre kaiseki et le dernier shôjin orienté vegan (sans viande, ni poisson).

Exemples de prix : omakase sushi (120), omakase kaiseki (120), omakase shôjin (120), Coca 33 cl. (5) thé glacé, verre (5).

Komatsubaki, Paris
Komatsubaki, Paris
Komatsubaki, Paris

Mercredi 6 juillet 2022

2e jour de notre séjour  « Paris GT 2022« , repas du soir.

Réservation pour deux personnes, 19 heures, c’était complet.

Des officiels de l’ambassade du Japon étaient dans la salle « japonaise », peut-être l’ambassadeur lui-même accompagné de deux jeunes subordonnés ainsi qu’un officiel de Paris, c’était rigolo de voir le côté hiérarchie et protocole.

Mon ami et moi avons opté pour le menu KOMA (120) qui est orienté sushi.

Kobachi
(amuse-bouche)

Wanmono
(soupe de saison)

Otsukuri
(sashimi)

Hassun
(entrée de saison)

Assortiment de sushis

Misoshiru
(soupe miso)

Dessert

Le repas a commencé avec un appétissant amuse-bouche qui était une feuille de shiso en tempura garnie d’un tartare de loup de mer et oeufs de saumon. C’était délicieux, mais pas facile à manger en une bouchée.

Komatsubaki, Paris

Suivi d’une soupe de saison composée d’un puissant dashi aux coquillages, garnie d’une tomate et moules.

Komatsubaki, Paris

Petit assortiment de sashimi sympathique composé de thon gras, loup de mer et sériole. Qualité excellente, fraîs, une chair ferme, pleine de goût.

Komatsubaki, Paris

L’assortiment d’entrées de saison avec un petit mot pour le « tanabata », la fête des étoiles. Tartare de thon gras, mochi au sésame, edamame en tempura, barbue au yuzu kosho.

Komatsubaki, Paris

Le défilé des sushis commence. Ils étaient préparés à la minute et servis les uns après les autres sur un plat placé entre le chef et les clients. Une manière de faire particulière ici, mais c’est une pratique traditionnelle courante au Japon.

Thon rouge « akami », thon gras « chutoro », ventrèche de saumon, barbue au shiso et prune aigre « umeboshi », noix de Saint-Jacques, sériole et poutargue.

Bien, bon, excellent. bonne taille, extra fraîs, rien à redire. Mis à part la barbue, un choix de produit assez standard et similaire par rapport à la Suisse.

Komatsubaki, Paris
Komatsubaki, Paris
Komatsubaki, Paris
Komatsubaki, Paris
Komatsubaki, Paris
Komatsubaki, Paris

J’ai pris en supplément le homard gratiné (+30), une spécialité de la maison, gratiné sans fromage. Présentation simple, mais jolie, très parfumé, mais je suis déçu du goût. C’était servi très chaud, presque brûlant, lourd et surtout beaucoup trop cuit, toute la finesse du homard avait disparu.

J’en avais commandé qu’un, car mon ami n’est pas amateur de crustacés, mais nous avons tous deux reçu une portion. Double dose pour moi au final.

Komatsubaki, Paris

Reprise du menu avec une soupe miso. Contrairement en Suisse, leur soupe miso est très rougeâtre avec un goût corsé et assez âpre.

Komatsubaki, Paris

Mini portion de riz garni d’oeufs de saumon et graine de sésame.

Komatsubaki, Paris

Derniers sushis avec un nigiri de seiche et yuzu kosho, un à la ventrèche de saumon grillée avec un topping à base de soja, un goût qui m’a rappelé la cuisine chinoise avec les haricots noirs fermentés et une délicieuse anguille grillée et pour finir un temaki au thon gras et ciboulette. J’ai enfin pu manger une délicieuse anguille à Paris !

Komatsubaki, Paris
Komatsubaki, Paris
Komatsubaki, Paris
Komatsubaki, Paris

Mon ami et moi avons commandé quelques sushis en supplément. On n’allait pas passer à côté de cette occasion alors qu’on a enfin trouvé des sushis de qualité. Les nigiris en plus ont coûté entre 5 et 8€ la pièce.

Pour le dessert, un mochi à la fraise et haricots rouges et un tiramisu.

Komatsubaki, Paris

Pour résumer, c’était un excellent repas. Les chefs ont expliqué chaque plat, ambiance décontractée. Dommage pour les verres de thé glacé facturé à l’unité, mais ce n’est pas nouveau, c’est pareil au Kozan à Genève.

Deux menus KOMA, 1 supplément homard, 8 suppléments nigiris, 4 verres de thé glacé, 2 coca.
Environ 340€ pour deux personnes

Komatsubaki
3 Rue d’Artois
75008 Paris, France
+ 33 1 42 25 26 78
www.komatsubaki-paris.com

Crédit photo : foodaholic