Kakinuma, Genève

Le Kakinuma est l’un de mes restaurants japonais de Genève favoris. Il est situé dans le quartier des Eaux-Vives à une vingtaine de minutes à pied depuis la gare de Cornavin. Ouvert en 2006 par Shinya Kakinuma et son épouse Sho, lui aux sushis, elle en salle, ils proposent une cuisine de qualité authentique et traditionnelle.

Malgré une concurrence démentielle sur Genève, le Kakinuma ne désemplit pas, ils ont su au fil des ans, acquérir et garder une excellente réputation et fidéliser leur clientèle. Il est noté 14/20 au Gault & Millau (2022) et est mentionné au Guide Michelin (2022).

La famille Kakinuma possède également d’autres établissements dans le coin : le Temaki Bar (Quai du Mont-Blanc), l’Izakaya qui est fermé depuis un moment et le Gaku au Lion d’Or (Colony) ouvert en attendant l’ouverture de leur nouveau projet Gaku. qui était censé ouvrir en 2022.

Je les ai découverts en 2008, fréquenté régulièrement jusqu’en 2012, puis fait une pause jusqu’en 2022. Je suis agréablement surpris de voir que leurs prix n’ont pas grimpés.

L’établissement est tout petit, serré avec une trentaine de places. Un cadre simple, des tables noires, un sol en carrelage rouge sombre, des murs crème, une lumière tamisée, une ambiance sympathique. Une décoration japonaise légère, sans excès. Un fond musical léger, style jazz, mais inaudible dès qu’il y a du monde. En voiture, il faut parfois être très patient pour trouver une place dans les rues alentour, pour les moins joueurs, le parking de Rive-Centre est une bonne alternative.

Ils sont ouverts du lundi au vendredi, fermés les samedis et les dimanches. Horaires coupés. Depuis août 2022, Dû à certains raisons, ils ne font plus que de la vente à l’emporter le soir.

La carte propose un choix classique de mets japonais. Un joli choix d’entrées et de plats, les nigiris à la pièce sont très pratiques.

Exemples de prix :
– salade d’algues (10 chf)
– poulet teriyaki (28 chf)
– thé vert (6 chf)
– café (5 chf)

Repas du 13 janvier 2023

Vendredi, 12h30, deux personnes avec réservation.

Même plusieurs jours avant, il n’est pas certain d’arriver à réserver pour la date souhaitée, la réservation est maintenant quasi obligatoire sous peine de devoir improviser son repas.

La reprise suite aux vacances de Noël a réservé quelques surprises. C’est toujours fermé le soir, mais la vente à l’emporter reste possible, le choix des mets a diminué et certains prix ont augmenté. Adieu les huîtres panées que j’adorais tant, mais il y a du nouveau comme les tempuras de calamar.

Les brochettes de poulet (13 chf) ont prix un franc de plus, mais sont toujours aussi délicieuses. Une viande tendre et j’adore ce parfum de grill au charbon.

Les tempuras de calamar (20 chf) aux algues aonori c’est assez une tuerie. Des tentacules de calamars fermes et souples, frites dans un enorbage léger et croustillant. Pas facile de dire si c’est meilleur que les huîtres panées.

Assortiment de sushis à la carte. Dans l’ensemble, ils étaient bons, petits, légers, poissons frais et excellents. Maki negitoro (14 chf), nigiri maquereau (5 chf), nigiri calamar (5 chf), nigiri sériole (6 chf).

Ce que j’apprécie particulièrement au Kakinuma sont le service et le choix des nigiris à la pièce.

Kakinuma, Genève
Kakinuma, Genève
Kakinuma, Genève

Repas du 9 juin 2022.

Après ce repas, je confirme que le kakinuma reste l’un de mes restaurants japonais favoris et ce n’est pas que mon avis, car il faut vraiment avoir de la chance pour avoir une table sans réservation. Il vaut mieux réserver un ou deux jours à l’avance pour s’assurer d’avoir une table.

Car j’ai voulu réserver un mercredi pour le soir même, c’était malheureusement complet, ils m’ont proposé une table pour le jour suivant.

Toujours aussi nombreux, quatre personnes en salle, l’accueil était rapide, courtois et décontracté. Le service était rapide, souriant et efficace, la cuisine a bien suivi, peu d’attente, malgré mes quatre commandes durant le repas.

1er round avec quelques sushis à la carte. Chez eux, les nigiris sont à la pièce, très pratique pour tester les poissons du jour sans trop se remplir l’estomac. Maki au thon gras (13 chf), nigiris de thon gras (8 chf), seiche (4 chf), maquereau (4 chf), sériole (6 chf), poisson blanc (5 chf). Ils étaient bons dans l’ensemble. Le thon gras chez eux est relativement « abordable », mais pour le maquereau, je préfère celui du Kozan.

Incontournables, les traditionnelles brochettes de poulet (12 chf) étaient bonnes.

Je ne pouvais pas rater l’occasion de manger à nouveau les huîtres panées (30 chf), car peu de restaurants en proposent et puis comment résister à ces bouchées croustillantes et iodées.

Kakinuma, Genève
Kakinuma, Genève

2e round avec une nouvelle fournée de nigiris, j’ai pu affiné mon choix après la première série. J’ai aussi testé le foie gras poêlé, sauce ponzu (30 chf). Un poil cher, mais bon, j’adore tellement cette odeur, irrésistible. Délicieux avec du riz, seul c’est un peu triste.

Kakinuma, Genève

3e round avec une petite fournée de nigiris au thon gras, quand c’est bon, on ne compte pas. J’ai craqué pour un deuxième service de brochettes de poulet, mais dommage, elles étaient cette fois un peu trop cuites.

Kakinuma, Genève

4ème et le dernier, j’ai finis avec un dorayaki (12 chf) fait maison fourré aux haricots rouges, servi avec une petite boule de glace vanille.

Kakinuma, Genève

Pour résumer, au niveau du prix et du service, je dirais qu’il est au-dessus du Kozan qui n’est pas moins bon, mais différent. Pour la qualité des sushis et de son choix, je préfère par-contre le Kozan.

Repas du 29 avril 2022.

L’accueil était rapide et souriant. Trois personnes en salle, un service très sympathique et décontracté, parfois amical, mais en restant pro. Au moins deux personnes en cuisine et deux personnes au sushis bar, c’était rapide, les plats se sont enchaînés, peut-être un poil trop vite. Addition et encaissement rapides, ce qui n’est pas toujours le cas dans la restauration. Ambiance très animée, c’était plein, beaucoup de tables réservées et les quelques places restantes ne l’ont pas été longtemps.

Le repas débute avec une petite mise en bouche froide à base d’épinards et de sésame, un classique.

Le sashimi de maquereau (20 chf) est l’un de mes plats favoris chez eux. Il est préparé par eux, très fondant, goût équilibré, pas trop acide, ni trop sucré, d’une qualité constante. Accompagné de petites garnitures : wasabi, gingembre rapé, tobiko, shiso, quelques algues, oignons nouveaux ciselés. Habituellement, beaucoup de restaurants le proposent en nigiris, mais en sashimi, c’est plus rare.

Kakinuma, Genève

Le sashimi de seiche (28 chf) était correct, bon. Il était coupé en « nouilles » et servi avec presque les mêmes petites garnitures que le maquereau. Le prix demandé est assez élevé, peut-être qu’en nigiris, c’est plus satisfaisant, sauf si on n’aime pas le riz.

Kakinuma, Genève

Les nigiris étaient très bons, petits, légers, par pièce. Le thon gras (8 chf) était beau, fondant, délicieux. L’omelette (4 chf) était sympathique, spongieux, assez sucré. Le saumon flambé (6 chf) était bon.

Kakinuma, Genève

Le tofu frit (16 chf) était très bon et gourmand. Trois cubes, une panure transclucide, fine et croustillante, il faut vite déguster avant que le croustillant soit ramollis par le bouillon, attention, c’est chaud. Le bouillon était bon et corsé, garni de nori ciselé, du daikon râpé et de petits champignons nameko.

Kakinuma, Genève

Les brochettes de poulet (12 chf) étaient bonnes, bien grillées et tendres. Un classique, servies par deux.

Kakinuma, Genève

Les huîtres panées (30 chf) étaient excellentes. Une portion de sept pièces, servie avec un quartier de citron, de la moutarde japonaise, une sauce tonkatsu ainsi qu’un petit bol de salade. Elles étaient bien frites, une jolie coloration, , une panure croustillante, une bonne odeur et goût iodé. Simple et délicieux.

Kakinuma, Genève

En résumer, le Kakinuma est très bon japonais. Les sushis à la pièce sont très pratiques et les prix sont globalement assez raisonnables. Le choix des entrées et plats est chouette, dommage pour les sashimis qui manquent de choix. 10 ans après mon dernier repas chez eux, la qualité des prestations est toujours aussi bonne, le service est même mieux qu’avant. Cafés offerts, geste sympa qui fait toujours plaisir.

Mes autres repas chez eux : 26 juin 2012, 20 mars 2012

Kakinuma
Rue Henri-Blanvalet 3
1207 Genève
+41 21 735 47 11
www.kakinuma.ch

Crédit photo : foodaholic

Kakinuma, Genève
Kakinuma, Genève

Palace Sushizen, Lausanne

Le Palace Sushizen à Lausanne est un restaurant japonais issu d’un partenariat entre la célèbre enseigne Sushizen et l’hôtel Lausanne Palace. Ouvert en 2007, ils ont vite su se faire un nom au milieu des gastronomes et amateurs de sushis avec des sushis « modernes ». Il est mentionné dans le Guide Michelin (2022).

Sushizen est une grande entreprise de sushis établie dans la région depuis de nombreuses années. Ils ont commencé à Epalinges avec un point de vente et lieu de production, puis une succursale à la rue Etraz à Lausanne. Maintenant, ils ont une usine de production, des points de vente dans de nombreuses villes, deux restaurants et un service de livraison.

Le Palace Sushizen est situé au centre-ville, à deux pas de la Place St-François, à proximité de nombreux transports en commun : bus, métro et train. L’hôtel possède son propre parking et en face il y a celui de Saint-François, tous deux sont payants.

Ils sont ouverts du mardi au samedi, fermés les dimanches et les lundis. Horaires coupés. Vente à l’emporter.

L’établissement est de taille moyenne d’une cinquantaine de couverts avec une terrasse. Le cadre est moderne et lumineux avec de grandes baies vitrées, un mobilier en bois, des tons noirs, gris et rouges. Une décoration assez neutre avec quelques objets rappelant le Japon.

La carte propose cuisine japonaise traditionnelle et fusion avec des propositions assez modernes et audacieuses, des combinaisons extraordinaires. Des mariages surprenants il y a 15 ans, un peu moins atypiques de nos jours, mais toujours sympathiques.

Exemples de prix : offres à midi (31 à 52 chf), kaiso salad (12 chf), soupe miso (7 chf), carpaccio de thon (21 chf), udon boeuf (24 chf), nigiris saumon, 2 pces. (10 chf), sashimi mixte (35 chf), San pellegrino 50 cl. (8 chf), café (5 chf).

Palace Sushi Zen, Lausanne

28 décembre 2022.

Mercredi, 12h00, en solo avec réservation.

Et voilà, c’est enfin officiel, la fermeture définitive du Palace Sushizen est annoncée pour le 31 décembre 2022, c’est donc l’occasion pour moi de faire un dernier repas dans ce lieu qui a été à une certaine période mes sushis préférés de Lausanne.

L’annonce publique est récente, mais dans le  milieu, il se savait déjà depuis un certains temps, ce qui explique un peu le laisser-aller de cette année 2022. Il faut l’avouer, le PSZ était en sérieuse perte de vitesse ces derniers temps : baisse de qualité, changement fréquent de staff, autant en salle qu’en cuisine, vaisselle ébréchée, sans parler d’une bonne hausse de prix comparer à ses débuts. Pour moi, l’âge d’or du PSZ c’était au début avec la toute première équipe.

Pour une fois, j’ai pris un tartare de boeuf (24 chf), histoire de changer un peu d’un repas « full sushis ». Une entrée plutôt sympathique, coupé au couteau, taillé petit. Il faut bien mélanger la sauce miso et BBQ maison avec le tout, car elle était concentrée et le boeuf était nature.

Palace Sushi Zen, Lausanne
Palace Sushi Zen, Lausanne
Palace Sushi Zen, Lausanne

Parmi mes favoris, les gyu yuke gunkan (13 chf) restent à un prix relativement correct, contrairement au uni uzura gunkan (20 chf) qui sont vraiment onéreux, mais tellement gourmands, à choisir de temps en temps, par pur plaisir.

Palace Sushi Zen, Lausanne

Le nombre de vaisselle ébréchée par-ci, par-là, montre que l’établissement est sur le déclin, pas mal de laisser aller, sans compter le changement fréquent du staff.

Palace Sushi Zen, Lausanne

Repas du 13 mai 2022.

Vendredi soir, 19 heures, sans réservation. Un accueil rapide et souriant. Un service sympathique et attentionné. La cuisine était rapide, j’ai commandé en plusieurs fois, peu d’attente.

Pour une fois, j’ai pris un tartare de boeuf (24 chf), histoire de changer un peu d’un repas « full sushis ». Une entrée plutôt sympathique, coupé au couteau, taillé petit. Il faut bien mélanger la sauce miso et BBQ maison avec le tout, car elle était concentrée et le boeuf était nature.

Palace Sushi Zen, Lausanne

Les nirgiris et gunkans à la carte se commandent par paire. Ils étaient malheureusement un peu décevants. Des nombreuses fois où j’ai pu manger chez eux, ce repas n’était pas l’un des plus mémorables.

Le maquereau mariné (9 chf) n’était vraiment pas au top. La chair était complètement cuite, sèche au lieu d’être lisse et fondante. C’est bien la première fois qu’il était à ce point décevant.

Le thon gras (18 chf) avait un joli aspect, mais très nerveux et sans trop de goûts, le morceau qui avait été utilisé aurait plus adapté pour un negitoromaki.

La seiche (9 chf), les gunkans boeuf-oeuf de caille (13 chf) et oursin-oeuf de caille (20 chf) étaient corrects, bons, mais ils avaient un aspect un peu moins soigné que d’habitude, moins généreux aussi.

Celui qui s’en ait le mieux sorti, c’était les nigiris anguille-camembert (15 chf). je trouve que ces deux produits se marient très bien ensemble.

Palace Sushi Zen, Lausanne

Les sashimis à la carte, qui se commandent par trois tranches, sont une idée sympathique qui me plait bien, mais qui peuvent vite s’avérer onéreux.

Le thon gras (18 chf) avait le même problème que celui servi en nigiris : dur et nerveux.

Le maquereau mariné (13 chf) était pareil au nigiri, probablement découpé dans le même filet trop cuit.

La sériole (13 chf) était bonne, pleine de goût avec une chair ferme.

Palace Sushi Zen, Lausanne

J’ai testé pour la première fois le carpaccio de boeuf wagyu (33 chf). Il était bon, mais il faut avoir un attrait pour le côté cru persillé du gras, je pense que légèrement flambé, il ne serait que meilleure. À tester une fois pour la curiosité.

Le contenu de l’assiette n’avait rien à voir avec l’intitulé écrit dans le menu : « Accompagné d’une purée de pommes vertes, raifort et julienne de légumes ». Ce n’est vraiment pas à jour.

Palace Sushi Zen, Lausanne

Pour résumer, je mange chez eux depuis l’ouverture, presque quinze ans !, c’était au début très bon, mais ces dernières années, les prix ont augmentés et la qualité a baissé et en plus en dents de scie.

On peut être tolérant, mais quand on facture à des prix relativement élevés, il y a des limites, deux cents francs pour une personne en sushis et autres, ce n’est pas rien.

Autres repas : 10 et 2 février 2022, 23 décembre 2021

Palace Sushi Zen
Rue du Grand-Chêne 7-9
1002 Lausanne
+41 21 331 39 88
www.lausanne-palace.ch
www.sushizen.ch
www.sushizen.shop

Crédit photo : foodaholic

GrandCoeur, Paris

Le GrandCoeur est un restaurant & brasserie française à Paris, il est situé dans le 4e, le quartier des Marais. Une table portée par le chef Mauro Colagreco, connu pour son restaurant 3*, le Mirazur à Menton.

L’établissement se trouve au milieu d’une cour pavée qui est entourée de studios de danse. Une salle avec un côté rustique avec ces pierres brutes et poutres, la terrasse peut être couverte, mais il manque un peu de confort avec ces petites tables et chaises pliantes en métal.

Ils sont ouverts tous les jours, horaires coupés.

La carte propose une cuisine simple et très alléchante à la lecture et aussi fort abordable.

Exemples de prix : finocchina (17), poulpe de roche (24), linguine de homard (48), poisson sauvage pêché à la ligne 33), assortiment de fromages (17), eau minérale 75 cl. (6.50), café (2.80).

Samedi 9 juillet 2022

5e et dernier jour de notre séjour « Paris GT 2022« , repas de midi.

Réservation pour trois personnes à 12h30. Nous avons mangé sur la terrasse sur fond de musique des écoles de danse autour. Les mangent assez tard, même à 12h30, il n’y avait personnes, mais la terrasse s’est vite remplie.

Nous sommes deux a avoir succombé aux charmes du gaspacho de poivron, cerise et maquereau (19) qui a été une  grosse surprise. Un plat qui claquait visuellement, haut en couleur, frais, délicieux et gourmand, un maquereau sublime.

Pendant toute la semaine, j’ai espéré pouvoir trouver un super bon maquereau dans un japonais et de pouvoir en manger jusqu’à plus faim et ce n’est que le dernier jour que je le trouve et en plus dans une brasserie française.

GrandCoeur, Paris

Le troisième comparse a choisi le cecina de bœuf wagyu et son pain à l’ail (18).

GrandCoeur, Paris

En plat, mon ami a pris une seconde entrée, un vitello tonnato aux câpre, copeaux de parmesan (19). Apprêté différemment de la classique sauce au thon épaisse qui nappe les tranches de veau. La version du GrandCoeur était bien plus élégante et surtout appétissante, rien que la couleur des tranches de veau faisait très envie.

GrandCoeur, Paris

En plat, j’ai pris une suggestion du jour, c’était un tartare de boeuf (29) accompagné de quelques pommes de terre rôties bien fondantes. Un tartare simple et bon, une viande tendre, bien coupée, bonne taille.

GrandCoeur, Paris
GrandCoeur, Paris

Notre amie a choisi en plat, une entrée, un arlequin de tomates et burrata (19). Une entrée colorée qui m’a parue assez copieuse.

GrandCoeur, Paris

En dessert, notre amie n’a pas su résister à l’appel du clafoutis aux cerises (14) qui était plus gateau que flan, le rendant assez copieux, mais pas moins gourmand.

GrandCoeur, Paris

Pour résumer, cette adresse a été une très belle surprise, le gaspacho et maquereau était simplement sublime, parmi mes plats préférés de tout notre séjour. J’ai remarqué après coup qu’un café nous a été facturé en plus, mais bon, à 2.80€, le moins cher de notre séjour, pas quoi de faire des histoires. 

GrandCoeur
41 rue du Temple
75004 Paris, France
+33 1 58 28 18 90
www.grandcoeur.paris

Crédit photo : foodaholic

Bambou Sushi Bar, Aigle

Fraîchement ouvert à la fin mai 2022 à Aigle, le Bambou Sushi Bar est un café restaurant qui propose des sushis de la cuisine japonaise et chinoise.

Les restaurants « Bambou » appartiennent tous à une même famille, ils ont commencé avec celui de Pully en 2006, puis Neuchâtel en 2010, Vevey en 2017, Bienne en 2018 et pour finir avec Aigle en 2022.

Le restaurant est situé à une cinquantaine de mètres de la gare. Quelques places de parking payantes à proximité ou le grand parking de la gare.

Pour le moment, ils sont ouverts tous les jours de 7h à  23h, Horaires de cuisine coupés, dès 11 heures et 17 heures. Vente à l’emporter.

L’établissement est tout neuf, il vient d’être entièrement rénové, l’immeuble également, c’était auparavant je crois une pizzeria. Il y a cinquante places et sept au comptoir ainsi qu’une terrasse d’une vingtaine de places. Un cadre simple et épuré à l’image de certains restaurants japonais, tout en bois clair. Il manquait encore un peu de décoration, c’est un peu neutre.

La carte propose des plats chinois et quelques plats japonais classiques ainsi qu’une jolie liste de sushis et sashimis.

J’aime beaucoup les sushis du chef présent à Aigle qui travaillait avant à Pully. Il a appris auprès du grand patron qui a été chef sushis au Myo aux alentours de 2005. À ma demande, ils font des nigiris plus petits.

Exemples de prix : edamame (7 chf), brochettes de poulet (9 chf), soupe miso (6 chf), sashimi thon, 6 pces. (18 chf), maki concombre (6 chf), poulet teriyaki (24 chf), boeuf croustillant (27 chf) riz blanc (3 chf), Arkina 50 cl. (5 chf).

Petite équipe familiale avec une personne aux sushis, une autre en cuisine et une à deux personnes en salle. Un service sympathique, gentil avec un français assez correct.

Bambou, Aigle

Repas du 26 mai 2022

Je suis venu en train, un petit voyage qui prend une trentaine de minutes depuis Lausanne. Un trajet sympathique, la vue est plutôt jolie après Montreux avec le lac, le Château de Chillon et lorsque la ligne de chemin de fer passe à flanc de montagne.

Je suis arrivé vers 13 heures 30, sans réservation. Trois jours avant, lors du premier jour d’ouverture, il n’y avait quasiment pas de clients, mais aujourd’hui, c’était déjà plus animé, peut-être grâce au jeudi de l’Ascension.

Cette fois, j’ai testé les raviolis vapeur au porc et crevettes (10 chf). Des « siu mai » qui étaient corrects, la farce était bonne, mais la pâte était sèche. Probablement un souci lors de la fabrication, laissé à l’air libre trop longtemps.

Bambou, Aigle

Puis les nems au porc et légumes (10 chf). Quatre rouleaux servis avec de la salade verte et feuilles de menthe. Ils étaient bons, croustillants, pas trop gras.

Bambou, Aigle

Ensuite, quelques nigiris, commande par paires. Omelette (6 chf), saumon (7 chf), saumon grillé (8 chf), maquereau (8 chf), Loup de mer (8 chf). Ils étaient bons avec une jolie forme et pas trop gros. L’un des rares chefs non japonais dont j’apprécie sa technique de façonnage pour les nigiris.

Bambou, Aigle

Repas du 23 mai 2022

Petite balade en train d’une trentaine de minutes depuis Lausanne. Cela fait très longtemps que je ne me suis pas promené au-delà de Montreux.

Je suis arrivé vers 18h15. Premier jour d’ouverture, ils n’ont pas eu grand monde pendant la journée, j’ai été leur premier client, mais ils avaient eu des commandes à l’emporter à midi.

Une première soirée assez calme, en plus de moi, ils ont eu trois commandes à l’emporter.

J’ai commencé par les classiques brochettes de poulet (9 chf) qui étaient plus qu’honorables, même très bonnes. Une viande bien cuite, tendre, probablement de la cuisse, un peu grasse, j’aime beaucoup, contrairement à ceux sans peau ou avec de la poitrine. Des poireaux fondants. Une bonne dose de sauce épaisse sucrée.

Bambou, Aigle

Puis j’ai pris quelques nigiris qui se commandent par paires. Thon (8 chf), saumon (7 chf), saumon grillé (8 chf), maquereau (8 chf), anguille (9 chf). Ils étaient bons, bien fait par un chef qui a commencé à travailler en cuisine puis au sushis. J’ai été témoin de son évolution avec au début, des sushis un peu grossier, mais il a été bien formé aux sushis et a su continuer à s’améliorer.

Bambou, Aigle

En plat, j’ai pris un boeuf grillé, sauce japonaise (28 chf). Une assiette généreuse avec beaucoup, énormément d’oignons. Une sauce douce, liquide. Bien que sympathique, j’ai trouvé la viande un peu sèche. Le riz blanc (3 chf) était bon.

Bambou, Aigle

Pour résumer, c’est un bon démarrage, j’aime beaucoup leur sushis, la cuisine est bonne, mais reste assez classique.

Bambou Sushi Bar
Rue de la Gare 28
1860 Aigle
+41 24 466 66 56
www.bambousushibar.ch

Crédit photo : foodaholic

Fuji, Genève

Le Fujiyama ou Fuji est un restaurant japonais à Genève, à proximité de la gare Cornavin, qui a ouvert en 1976, selon leur site web. Il me semble que je n’y suis jamais allé ou alors je m’en souviens plus.

Toujours à la recherche de bons sushis, je me suis dit qu’il valait peut-être la peine, car il a une note correcte sur Google, les commentaires ne sont pas mauvais et les photos ne sont pas trop effrayantes, en plus les prix sont très attractifs et il y a du thon gras. Ça me changera des restaurants japonais qui coûtent un bras.

L’établissement est situé dans l’hyper centre, à quelques minutes de la gare de Cornavin, côté lac, en face d’un autre restaurant japonais assez connu, cher et qui fait du teppanyaki devant les clients, vous avez deviné ? Le Fuji est au 1er étage d’un bâtiment avec un restaurant italien au rez, les WC sont communs.

Ils sont ouverts tous les jours, le soir dès 18h30, fermé les samedis midi et les dimanches midi. Vente à l’emporter. Livraison. Passeport-Gourmand.

Le restaurant n’est pas très grand, mais il y a quand même une cinquantaine de couverts. Le cadre est correct, mais ce n’est pas folichon, plus cantine que restaurant, c’est très lumineux, un peu bizarre, j’ai l’impression d’être d’un restaurant panoramique avec vue sur la rue. Des décorations asiatiques par-ci, par-là, des éventails, des tableaux, des chats, des lampions, des banderoles suspendues ainsi qu’un … aquarium.

De nos jours, les aquariums sont un peu démodés, mais à une certaine période, la règle n° 1 des restaurants dirigés par des asiatiques, c’est d’avoir un aquarium !

La carte est très, très fournie, il y a tous les classiques japonais : Sushis, sashimis, tempuras, fondues, teppanyaki, ramen, udons, donburi, bentos, etc. Carte spéciale midi également.

Exemple de prix : Katsu bento, midi (22 chf), soupe miso (5 chf), maki concombre (9 chf), saumon teriyaki (26 chf), fondue sukiyaki (48 chf), riz blanc (3 chf), minérale, 50 cl. (5 chf).

Dernière visite : 6 mai 2022.

Repas en solitaire, sans réservation, un vendredi midi. L’accueil était rapide. Deux personnes en salle, la gérante parle assez bien le français, la deuxième personne semble au moins le comprendre. Le service était gentil, mais ils avaient oublié les brochettes, la cuisine a rapidement corrigé l’oubli.

Ce vendredi midi, nous étions, il me semble, cinq tables pour neuf clients.

Bonne surprise, à midi ils offrent des soupes miso aux clients, un geste plutôt sympa. Par contre, elle était peu garnie, un peu de tofu, du wakame, quelques oignons nouveaux ciselés, un léger goût sucré et servi tiède. C’est offert, on ne va pas en tenir compte.

Les nigiris vendus par paires étaient relativement corrects, mais vraiment pas à mon goût. La taille était assez bonne, mais le riz était pâteux, trop serré, trop doux.

Les nigiris au thon gras (14 chf) étaient corrects, sans plus. Ceux au maquereau (5 chf) étaient corrects, vraiment pas chers, mais c’est du topping avec un très léger goût rance et ceux au loup de mer (8 chf), pareil, rien de particulier.

Le maki thon gras (15 chf) avait un peu trop de riz, je ne sentais plus trop la garniture.

Les brochettes de poulet (12 chf) étaient bonnes, la viande était bien grillée, tendre, légèrement grasse, mais dommage pour la sauce qui contenait des grumeaux gélatineux.

Pour résumer, je n’ai pas testé les plats, mais les sushis ne me conviennent pas. La qualité était plus que satisfaisant par rapport au prix, mais ce n’est pas un endroit pour moi.

J’ai eu la chance d’apercevoir leur fournisseur de poissons. Ils sont connus avec une bonne réputation et ce ne sont pas les moins chers. Au vu des prix pratiqués par le restaurant, j’en déduis qu’ils ne sont pas les plus gourmands sur la marge.

Attention au prix sur la carte, il y a des incohérences. Par exemple, le maquereau indiqué 12 frs. est facturé 5 frs, mais le loup de mer indiqué 5 frs est facturé 8 frs. Il y a également des erreurs de traduction : « congre » pour « hotategai » et « surimi » pour « kani ».

Fuji
Rue Chantepoulet 6
1201 Genève
+41 22 732 77 27
www.fujiyama-geneve.ch

Crédit photo : foodaholic

Fuji, Genève
Fuji, Genève