Hôtel des Patients, Lausanne

Ouvert en 2016, l’Hôtel des Patients est un établissement plutôt atypique de Lausanne, car c’est un hôtel qui accueil une clientèle tout autant touristique, d’affaire que des patients et leurs familles. Il est situé sur le site hospitalier du CHUV avec un accès rapide et direct en métro au centre-ville, la gare ou Ouchy pour une durée de trajet entre cinq et quinze minutes.

L’établissement est un hôtel 3 étoiles supérieur d’une centaine de chambres divisée en quatre catégories : single, twin, double, supérieure. Il est confortable et spacieux avec du mobilier contemporain, certaines chambres single sont accessibles en fauteuil roulant. En partenariat avec le CHUV, le bâtiment de l’hôtel abrite également divers services du CHUV et possède un centre de soin pour le suivi médial des patients ainsi et il s’occupe aussi de l’organisation des transports pour les examens dans les bâtiments du site hospitalier.

Cette collaboration permet aussi de développer la formation professionnelle proposée par le CHUV, notamment en accueillant des apprentis « Spécialiste en hôtellerie » pour la partie pratique. L’hôtel sert aussi de lieu de formation pour des stagiaires en vue de leur intégration à l’Ecole Hôtelière de Lausanne.

Le restaurant Mill’Feuilles est ouvert à tous, mais le matin, l’espace est réservé aux petits-déjeuner des résidents. Il est ouvert tous les jours, horaires coupés, attention, il ferme le soir assez tôt. En dehors des heures d’ouverture, le bar reste ouvert avec une petite carte de snack.

La carte des mets du restaurant est plutôt variée, complète sans un choix immense. Une carte fixe avec des plats du jour et des suggestions qui changent chaque semaine.

30 janvier au 6 février 2023

Mon aventure hospitalière a commencé à la mi janvier par un passage aux urgences, suivi d’un séjour au CHUV d’environ deux semaines et j’ai atteris à l’Hôtel des Patients pour une durée d’une semaine plutôt agréable, malgré un transfert précipité et un peu mal organisé.

Après avoir passé plus de quinze jours à manger un régime spécial bouilli, mixé et liquide, je ne pouvais que m’en réjouir. Me voilà donc à l’Hôtel des Patients dans une chambre familiale. Dans mes malheurs, j’ai eu un peu de chance, le service où j’étais devait probablement avoir besoin de ma place et il ne restait probablement plus chambre standard à l’Hôtel des Patients. J’imagine que j’ai été surclassé.

La chambre

Les chambres supérieures sont situées aux derniers étages, font entre 33 à 42 m2 et peuvent accueillir jusqu’à quatre personnes. Il me semble avoir eu l’une des plus grande, elle était orientée sud-est avec une terrasse, une chambre avec salon et salle de bain douche et wc. Il y a de gros vis-à-vis, mais la chambre est équipée de stores éléctriques et de rideaux.

Le lit était grand et très confortable, moelleux avec plein de coussins, encore plus en stock. TV, bureau, chaise, canapé-lit, table basse et grande armoire avec coffre fort et sèche cheveux. Wifi gratuit, téléphone avec appel illimité en Suisse, bouilloir avec thés et cafés.

Il y a tout un sytème de commande lumière et store via trois interrupteurs avec chacun six à huit boutons, j’avoue ne pas avoir compris à 100% toute la subtilité et les possibilité qui m’étais permis.

La restauration

Le matin, l’espace restauration est réservé pour le petit-déjeuner des résidents entre 6h30 et 10h00. Il est ouvert à tous, résidents et externes à midi et le soir ainsi que pour un moment de détente l’après-midi.

Comparer à un restaurant traditionnel, le cadre est un peu froid, du genre cantine, mais c’est très lumineux, propre, cuisine ouverte, haut plafond.

Le personnel est très nombreux, un ratio un peu inhabituel du probablement au statu un peu particulier de l’établissement. Le service est sympathique, souriant et attentionné, très à l’écoute des demandes des patients.

Le buffet du matin est composé de produits basiques et classiques, mais il est gourmand et varié, il y a vraiment de tout. Viennoiseries en tout genre, assortiment de fruits, fromages et charcuteries, produits laitiers, jus de fruits et boissons chaudes.

Hôtel des Patiens, Lausanne

La cuisine

Difficile de ne pas faire une comparaison avec les repas du CHUV qui ne sont pas mauvais, mais je déplore une très nette baisse de qualité ces dernières années. Je n’en connais pas la cause, peut-être un changement de structures ou de processus, réduction de personnel ou de budget, c’était pourtant très bon à un certain moment, je le sais, car je mange leurs plateaux régulièrement depuis plus de trente ans.

Par rapport au CHUV, la qualité des repas à l’Hôtel des Patients est bien meilleure, c’est plus plaisant, il y a plus de choix. Ce n’est pas vraiment comparable, nombre de cuisiniers et quantité à cuisiner sont tellement différents, mais même si j’étais plutôt très satisfait au début, plus les jours passaient, plus je trouvais les plats ennuyeux, ce n’est pourtant pas faute d’avoir essayé presque toute la carte.

Un gros bon point, c’est l’équipe qui se plie vraiment en quatre pour satisfaire toutes les allergies et les envies. Pas de ci, pas de ça, comme ci, comme ça, je connais certains établissements avec beaucoup moins de patience. Par-contre, ils font de leur mieux, mais ce qui sort de cuisine n’est pas toujours top.

Il m’est arrivé plusieurs fois de demandé un hamburger sans buns, donc un steak haché avec frites, je l’ai parfois regretté.

Les soins

D’un point de vue confort et cuisine, il n’y a pas de doute, l’Hôtel des Patients remporte haut la main. Concernant les soins, faut avouer qu’il n’est pas des plus pratique selon la situation.

Les soins se font dans un espace dédié et jamais en chambre (sauf exception). Les examens et consultations se font au CHUV ou dans les bâtiments annexes et sur appel, donc un peu à l’improviste, il faut parfois se tenir prêt pour un éventuel appel au dernier moment.

Si l’Hôtel des Patients offre beaucoup de liberté, il faut aussi savoir être minimum indépendant, vous êtes moins assisté, il y a moins d’interactions sociales, vous êtes plus isolé.

Je ne parle pas d’un manque de visites de la famille ou des amis, mais de cette présence passive continue que peut offrir un lit dans un service classique comme son voisin de chambre, l’équipe médicale ou les aides. Ce vas et viens un peu continu, toutes ces présences accumulées aide à se sentir moins seule sans que l’on se rend compte.

Car pour les personnes qui se sentent vite seules, isolées avec un coup de blues, dormir à l’Hôtel des Patients dans un contexte de maladie n’est pas l’idéal, mais si vous aimez la paix, la tranquillité, voire la solitude, c’est plutôt un bon choix.

Hôtel des Patiens, Lausanne

Pour résumer, de ce que j’ai pu voir, c’est un hôtel plus fréquenté par des patients que par des personnes externes, il y a beaucoup de mamans avec leurs bébés et les familles qui vont avec ce qui donne parfois de très grandes tables. J’ai beaucoup aimé le confort et le staff, autant médical qu’hôtelier, mais je pense qu’il m’est difficilement de supporter la cuisine plus de 2 semaines.

Hôtel des Patients
Avenue de la Sallaz 8
1005 Lausanne
+41 21 545 41 11
www.lausanne.hoteldespatients.ch

Crédit photo : foodaholic

Römerhof, Loèche-les-Bains

Le Römerhof est un hôtel-restaurant 3* de Loèche-les-Bains ou Leukerbad en allemand. Un lieu connu pour ses bains thermaux comme Yverdon, Lavey, Ovronnat, etc.

Le restaurant est assez grand avec une salle et une terrasse pour un total de 180 couverts. Ambiance traditionnelle « chalet ».

Ils sont ouverts tous les jours, toute l’année.

La carte propose un style international avec des plats italiens, pizzas, grillades, spécialités valaisannes, fondue chinoise.

Exemples de prix : tomate mozzarella (18 chf), crème de bolets (9.80 chf), spaghetti carbonara (21.50 chf), pizza margherita (16 chf), steak de boeuf, 200 gr. (40 chf), boule de glace (4 chf) Coca cola 33 cl. (4.80 chf), café (4 chf).

Ryô, Paris

Vendredi 22 juillet 2022

Dernier jour de mon petit séjour à Sierre où nous avons visité le Barrage de la Grande Dixence et celui du Lac de Moiry.

Repas à cinq, sans réservation, nous étions sur la terrasse, il n’y avait pas grand monde, peut-être à cause de la chaleur, des vacances ou les travaux de la route juste à côté expliquent cela. Heureusement qu’ils ont attendu 14 heures avant de commencer à scier la route, un bruit infernal, je plains les clients de l’hôtel.

En entrée, j’ai pris une petite, simple et correcte salade verte (8.50). Ensuite j’ai pris sur le conseil de mon amie qui vient souvent dans ce restaurant, un plat qu’on ne trouverait pas ailleurs selon elle, des spaghetti aux bolets et filet de boeuf (21.50 chf) en demi-portion. Je ne suis pas certains que c’est un plat si rare que ça, mais c’était bien préparé, même en demi-portion, j’ai trouvé relativement copieux, car je ne suis pas un mangeur de pâtes. C’était gourmand, cuisson « al dente », généreux en bolet, un boeuf tendre. Un plat plutôt bien réussi.

Ryô, Paris
Ryô, Paris

Pour résumer, un repas assez sympathique, ambiance décontractée, malgré la chaleur un peu écrasante.

Römerhof
Rathausstrasse 16
3954 Leukerbad
+41 27 472 99 99
www.hotelroemerhof.ch

Crédit photo : foodaholic

La Galette, Lausanne

  Fin mai 2022, La Galette à Lausanne vient de rouvrir avec de nouveaux tenanciers. Dans les années 2000, c’était un bar à tapas où j’ai eu l’ccasion de passer quelques soirées quand j’étais plus jeune. En vingt ans, le nom est resté, mais il a surement eu le temps de changer à plusieurs reprises de propriétaires.

Il est situé en haut de la rue Saint-Martin, juste derrière l’hôtel de police. Un peu excentré, un quartier relativement calme.

C’est un petit établissement d’une vingtaine de places avec une petite terrasse. Le cadre a été rénové, simple, sympathique, sans décoration particulière.

Ils sont ouverts tous les jours, non-stop. Horaires de cuisine coupés.

Une carte d’inspiration internationale qui propose des tapas et des planchettes, des plats du jour et des cocktails.

Exemples de prix : plats du jour (17.50, 23.50 et 26.50 chf),  boeuf mariné (13.50 chf), wrap aux légumes (8.50 chf), frites artisanales (6/9 chf), moelleux chocolat, glace (11.50 chf), eau filtrée 50 cl. (3.90 chf), Henniez 50 cl. (5.50 chf), café (3.80 chf).

Repas du 2 juin 2022.

En fouillant Google Map à la recherche de restaurants, je tombe sur La Galette, un lieu que j’ai connu il y a plus de vingt ans et Je remarque qu’il y a du nouveau avec une nouvelle équipe, la carte m’a appâté, je me décide d’y aller en mode découverte.

Jeudi, 12 heures, sans réservation. Aucun client, même pas à la terrasse. Une personne en salle.

Soyons fou, j’ai commencé tranquillement par un cocktail … sans alcool. Un « temptation » (11 chf) qui est à base de fruits rouges, Il était coloré comme un milkshake fraise, bien servi, frais, peut-être un demi-litre peut-être. Un cocktail dominé par le goût de l’ananas et de la pastèque.

La Galette, Lausanne

En tapas, j’ai voulu tester le boeuf mariné (13.50 chf) et le poulet yakitori (11.50 chf). Je me suis ravisé après m’être renseigné sur la taille des portions, J’ai décidé de rester sage et de ne prendre que le poulet yakitori.

Heureusement, car il était bien servi. De la poitrine coupée en gros dés dans une sauce douce et servie dans un bol. Sympathique, mais un peu trop cuit à mon goût et je ne m’attendais pas vraiment à de la poitrine.

Le mot « yakitori » est peu trompeur, car « yaki » et « tori » se traduit par « poulet » et « grillé », ce qui n’est pas une erreur de leur part, mais dans mon esprit, quand je vois « yakitori », je pense directement à « brochette ».

La Galette, Lausanne

En plat, j’ai été attiré par le plat du jour au nom très gourmand. c’était un magret de canard et son nappage de foie gras, pomme de terre confite à l’huile d’olive et légumes (26.50 chf). Prometteur sur le papier.

Mais malheureusement, j’ai été un peu déçu. La viande était trop cuite à mon goût. Si je ne dis pas de connerie, un canard se sert généralement rosé, du moins, on me l’a toujours servi par défaut, rosé. La sauce n’avait pas le goût du foie gras.

À travers cette assiette, je sens un cuisinier qui a certaines envies, il y a une inspiration d’une cuisine un peu plus raffinée que la classique « entrecôte, frites, légumes ».

Sans parler de qualité ou de quantité, juste le prix de 26.50 francs pour un plat du jour, sans entrée, ce n’est pas commun. Celui du restaurant de l’hôtel La Paix (hôtel 4*) est à 26 francs. Le Chat Noir (15/20 G&M) est à 22 francs, tandis que la moyenne dans Lausanne, est à quoi, 16 à 20 francs avec souvent une salade ou un potage. Je sais qu’il y avait du magret et du foie gras, mais j’ai peur qu’ils ne vendent pas beaucoup de plats du jour à ce prix. 

La Galette, Lausanne

Pour s’excuser de la cuisson du magret, ils m’ont offert le dessert. Ils ont proposé un Banofie (9.50 chf) qui est le dessert signature du chef. C’est un dessert à base de caramel croustillant, banane flambée, mascarpone et crème fouettée.

Un dessert gourmand, sacrément calorique et sucré. Ça devrait plaire au bec sucré, mais un peu trop pour moi.

La Galette, Lausanne

Pour résumer, j’ai trouvé le lieu sympathique, mais d’un point de vue culinaire, je n’ai pas vraiment été emballé, cependant, l’ouverture est encore récente, il faut en tenir compte. J’espère que c’était simplement un « mauvais » jour.

J’ai beaucoup apprécié le temps passé à discuter avec la personne en salle qui n’est pas le patron, c’est un ancien restaurateur qui a de l’expérience.

La Galette
Rue Louis-Auguste Curtat 13
1003 Lausanne
+41 78 205 16 10
www.lagalette.ch

Crédit photo : foodaholic